Open Letter to British MP Yuan Yang Regarding McDonald’s Fraud, U.S. Espionage Activities, and Human Rights Concerns

2024-10-17
23 min read
Featured Image Click on this link to visualize the original email: 2024-10-17_1532_0800_Open-Letter-to-French-Officials_Redacted.pdf

From: Vincent B. Le Corre
Subject: Urgent Request for Parliamentary Support on National Security and Personal Safety Concerns Tied to Corporate Fraud and Money Laundering
Date sent: October 13, 2024, 21:06 +0800 (China Standard Time)
To: Bertrand Lortholary (Ambassador of France to China), Roy Guillaume (France Consul General - China), Charles Duchaine (French DoJ IG), Frank Pajot
Cc: Presse Judiciaire (bureau@pressejudiciaire.fr), DGSI (Sécurité économique), and more…

Click on this link to visualize the original email: 2024-10-17_1532_0800_Open-Letter-to-French-Officials_Redacted.pdf

NB: This document is being published for the first time on April 28, 2025. I initially sent the original, unredacted version to various French officials on October 17, 2024. At that time, I refrained from publicly disclosing certain sensitive information out of concern that doing so might constitute a violation of the U.S. Espionage Act. However, I note that by forwarding the unredacted material to non-American citizens, I may already have violated the Act.

Important: In this public version, certain sensitive information — including specific names and references to individuals — has been replaced with [Nom Masqué] to protect personal safety and privacy. The original letter sent to French officials included the full, unredacted information.

Monsieur l’Ambassadeur,

Monsieur le Consul Général,

Monsieur l’Inspecteur Général de la Justice,

Monsieur Pajot,

Je me permets de vous transférer ci-dessous l’email que j’ai adressé à Mme Yuan Yang, membre du Parlement britannique, en date du 13 octobre 2024, ainsi qu’une traduction de ce message pour faciliter sa compréhension.

Je tiens à souligner qu’il s’agit d’une affaire de sécurité nationale pour la France, actuellement en train de devenir une affaire d’État. Il est impératif que cette situation soit traitée avec la plus grande attention et diligence.

Afin d’assurer une prise en compte complète de ma requête, j’ai jugé nécessaire de vous inclure, ainsi que la Presse Judiciaire et la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), afin de garantir la transparence et l’efficacité de ma démarche.

Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à ce transfert et reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Veuillez agréer, Monsieur l’Ambassadeur, Monsieur le Consul Général, Monsieur l’Inspecteur Général de la Justice, Monsieur Pajot, l’expression de mes salutations distinguées.

Vincent B. Le Corre

Pékin, Chine

17 octobre 2024

Traduction en français de l’email original adressé à Mme Yuan YANG le 13 octobre 2024 :

Mme Yuan YANG, Membre du Parlement Britannique
Bureau parlementaire
Chambre des communes
Londres
SW1A 0AA
Royaume-Uni
Courriel : yuan.yang.mp@parliament.uk

Chère Madame Yang,

Veuillez noter qu’il s’agit d’une lettre ouverte, rendue publique en raison de la gravité de l’affaire et du manque de réponse des autorités compétentes.

Je vous écris pour solliciter votre aide urgente face à une situation qui met en danger la vie de mes proches en Chine ainsi que la mienne. En raison de l’implication confirmée de services de renseignement étrangers dans le cadre de cette affaire, les conséquences pourraient être dramatiques. Théoriquement, nous pourrions faire face à la peine de mort. Votre soutien est donc indispensable.

Je vous avais contacté lorsque vous travailliez au Financial Times à Pékin. Vous aviez aimablement accepté de me rencontrer. Malheureusement, les circonstances de l’époque m’ont empêché de me rendre à Pékin pour vous raconter cette histoire en personne. Je joins à cet email une copie de votre réponse datée du 25 février 2020, qui inclut mon email initial exprimant mes craintes d’arrestation à l’époque.

Depuis lors, la situation s’est considérablement aggravée. Je suis maintenant soumis à ce qui ne peut être décrit que comme une sorte de gag order, une sorte de procédure bâillon qui m’a été signifiée non pas de façon officielle mais de manière officieuse. Pour un compte rendu partiel, veuillez vous référer aux documents ci-joints : « 2023-12-13-DOD-IG-HOTLINE.pdf » et « WebForm2.pdf ». Ces documents font partie de la réclamation que j’ai déposée auprès du Bureau de l’Inspecteur Général du Département de la Défense des États-Unis (U.S. Department of Defense Office of the Inspector General (DoD OIG)).

En tant que citoyen français et résident permanent en Chine, je reconnais que je ne fais pas partie de votre circonscription. Cependant, les dimensions internationales de cette affaire—en particulier impliquant le blanchiment d’argent et les potentielles menaces à la sécurité nationale liées à des entreprises britanniques—transcendent les frontières nationales et impliquent plusieurs nations à travers l’Europe et le monde. L’implication du renseignement américain ajoute une urgence significative, impactant non seulement les économies étrangères mais aussi l’état de droit et la sécurité économique et nationale du Royaume-Uni.

Aperçu des Délits, voire Crimes

Escroqueries Aggravées par Marketing de Masse et Blanchiment Aggravé

Au cours de la dernière décennie, McDonald’s Corporation et ses complices se sont livrés à des activités criminelles récurrentes, notamment des escroqueries aggravées par marketing de masse, suivies de blanchiment d’argent aggravé. Bien qu’il puisse paraître improbable qu’une société cotée en bourse participe à des activités traditionnellement associées à la criminalité organisée, les preuves démontrent que c’est pourtant très précisément ce que McDonald’s Corporation et ses complices ont fait.

Après les avoir alertés, ils avaient l’opportunité d’arrêter ces escroqueries aggravées, dont certaines étaient alors en cours. Mais ils ont choisi de ne pas le faire. Leur décision de cautionner ces activités criminelles, alors même que j’avais été jusqu’à alerter leur siège à Chicago, a de très graves implications. Je suspecte que le licenciement, en 2019, du CEO britannique Steve Easterbrook est lié à cette affaire. De tels stratagèmes frauduleux, surtout lorsqu’ils traversent les frontières internationales, relèvent de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (Convention de Palerme), soulignant la gravité de leurs activités criminelles.

Implication du Royaume-Uni

Complicité

Pendant des années, McDonald’s France a ignoré mes avertissements, me poussant à alerter directement et personnellement leur siège à Chicago en 2015. La Directrice Juridique (General Counsel) de l’époque, Gloria Santona, a reconnu qu’ils prenaient le problème au sérieux, mais au final ils refuseront d’arrêter des escroqueries aggravées qui étaient alors en cours alors même qu’ils avaient l’opportunité de le faire. En agissant de la sorte, McDonald’s Corporation et ses complices sont entrés dans un cercle vicieux dont ils ne peuvent désormais plus sortir.

Il semblerait que le siège américain ait demandé à sa filiale, McDonald’s Europe, basée à Londres, de gérer l’affaire—probablement une tentative pour se distancer des crimes qui étaient alors en cours en Europe car les lois américaines sont extrêmement strictes en matière de fraudes et de blanchiment d’argent. Cependant, McDonald’s Europe, basée à Londres, ainsi qu’un de ses dirigeants, Malcolm Hicks, qui, je crois, détient la double nationalité américaine et britannique, ont participé à cette entreprise criminelle en refusant d’arrêter l’une des fraudes qui était alors en cours. Ils sont ainsi devenus complices.

Malgré cela, j’ai continué à alerter McDonald’s Corporation aux États-Unis, car ils se situent à l’apex de ce réseau criminel mondial, orchestrant et dirigeant les actions de leurs filiales. Je crois sincèrement que le Département de la Justice américain doit les inculper. Leurs refus répétés de mettre fin à des escroqueries évidentes par marketing de masse, escroqueries qui étaient alors en cours, est accablant et indique une intention délibérée. Il existe un témoignage encore plus accablant dans les mémoires de l’ancien PDG de McDonald’s France, Jean-Pierre Petit, qui fournit des informations cruciales sur les opérations de l’entreprise.

Implication du Renseignement Américain

Activités d’Espionnage

Pendant que je vivais à Taiyuan, dans la province du Shanxi en Chine, nous avons rencontré des missionnaires chrétiens américains qui, comme je l’apprendrai plus tard, travaillaient en réalité pour le renseignement américain—du moins certains d’entre eux. [Nom Masqué], de l’OGN [Nom Masqué] (mentionné dans ma plainte auprès du Bureau de l’Inspecteur Général du Département de la Défense des États-Unis (U.S. Department of Defense Office of the Inspector General - DoD OIG), me l’a clairement fait comprendre en juillet 2023. Bien qu’une confirmation officielle publique des autorités américaine soit évidemment peu probable, je crois fermement, au-delà de tout doute raisonnable et basé sur de nombreux événements et témoignages, que c’est effectivement vrai. La plainte auprès du DoD OIG ci-jointe fournit plus de détails, bien qu’elle ne soit qu’un résumé sommaire écrit sous pression et qui omet de nombreux détails supplémentaires que je pourrais fournir.

Ce n’est qu’il y a environ une semaine que j’ai réalisé que l’utilisation du clergé et de missionnaires chrétiens par la CIA était une information qui avait été révélée au public, pour la première fois, durant les auditions du Comité Church au Sénat américain au milieu des années 1970. Cette révélation a considérablement influencé ma décision de donner accès à ma plainte envoyée au Bureau de l’Inspecteur Général du Département de la Défense des États-Unis (U.S. Department of Defense Office of the Inspector General - DoD OIG) à des citoyens non américains spécifiques en qui j’espère pouvoir avoir confiance pour garder l’information secrète, de manière responsable, et ne pas la divulguer publiquement. Hier seulement, je lisais le procès-verbal de l’audition « Hearing Before the Select Committee on Intelligence of the United States Senate, One Hundred Fourth Congress, Second Session, on the CIA’s Use of Journalists and Clergy in Intelligence Operations [traduction: Audition devant le Comité spécial sur les services de renseignement du Sénat des États-Unis, Cent quatrième Congrès, deuxième session, sur l’utilisation par la CIA de journalistes et de membres du clergé dans les opérations de renseignement] », datée du 17 juillet 1996. Ce document confirme l’utilisation par la CIA du clergé et de missionnaires chrétiens dans les opérations de renseignement, ce qui correspond effectivement à mes propres expériences.

Ce n’est qu’il y a quelques mois que j’ai réalisé que ce mode opératoire n’était pas isolé à Taiyuan mais semblait être répandue à travers la Chine, car j’ai été témoin d’événements tout aussi troublants ici à Pékin.

L’audition de 1996 par le Sénat américain semble être la dernière enquête publique sur l’utilisation par la CIA de journalistes et de membres du clergé et de missionnaires chrétiens dans leurs opérations de renseignement. Cependant, je peux personnellement attester, basé sur ma propre expérience, que contrairement à la déclaration du directeur de la CIA de l’époque John Deutch selon laquelle de telles pratiques se produiraient dans des « circonstances extrêmement rares, voire hautement improbables », j’ai au contraire été témoin de leur utilisation très intensive de 2019 jusqu’à aujourd’hui.

Peut-être est-ce parce que je vis en Chine, mais j’ai été témoin de pratiques extrêmement troublantes : des individus se faisant passer pour des missionnaires chrétiens utilisent la surveillance électronique pour commettre des actes d’espionnage contre des citoyens chinois et même contre des citoyens de pays alliés, comme la France (j’ai moi-même été espionné). L’un d’eux est même allé jusqu’à prétendre avoir frauduleusement reçu des dons spirituels du Saint-Esprit pour justifier sa connaissance d’informations personnelles non publiques. Ces individus sont des manipulateurs de haute voltige, et il est profondément ironique que l’une des deux devises de la CIA, la devise officieuse, soit tirée de la Sainte Bible : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (L’Évangile selon Saint Jean). Malheureusement, il semblerait que certains membres de la communauté du renseignement américain soient devenus esclaves du péché.

Préoccupations Concernant les Pratiques du Renseignement Américain

Érosion des Principes Démocratiques

Il est totalement déconcertant de constater qu’une nation comme les États-Unis d’Amérique recourt à des pratiques contraires à l’éthique et à la loi, semblant ainsi protéger un réseau criminel opéré par des entités criminelles telles que McDonald’s Corporation et leurs complices qui opèrent en toute impunité depuis plus d’une décennie.
Qu’est-il arrivé à l’Amérique ?

En tant que chrétien, je trouve ces méthodes non seulement discutables mais aussi illégales et immorales. Cela doit cesser. Mais la question pressante demeure : comment pouvons-nous y mettre fin ?

Comme l’a fait remarquer le sénateur américain John Kerry lors de l’audition de 1996 sur l’utilisation par la CIA de journalistes et de membres du clergé et de missionnaires chrétiens, « Je suis très mal à l’aise de discuter de ces choses là en audiences publiques, et c’est tout ce que je dirais à ce stade. » Je ressens la même chose. Je suis mal à l’aise d’en discuter, même en privé, sachant que mes proches et moi, étant en Chine, pourrions théoriquement faire face à la peine de mort pour des accusations d’espionnage.

Je trouve également ironique que l’utilisation par la CIA de journalistes, de membres du clergé et de missionnaires chrétiens semble bénéficier de l’approbation bipartisane, aussi bien des démocrates que des républicains. J’ai personnellement été espionné, entre autres, sous la présidence de Donald Trump, et j’ai récemment lu un article du Wall Street Journal intitulé « Les évangéliques appelant à la ‘guerre spirituelle’ pour élire Trump ». Je me demande donc sérieusement ce qui a bien pu se passer depuis l’audition de 1996 devant le Sénat américain pour qu’un tel renversement théologique ait lieu parmi certains chrétiens américains qui semblent désormais approuver, dans certains cas, des méthodes contraires aux valeurs chrétiennes. À l’époque, l’une des déclarations faites était la suivante :

« Nous demandons à la branche exécutive du gouvernement américain et aux comités parlementaires sur le renseignement de continuer à interdire une telle collaboration inappropriée [note: entre la CIA et le clergé]. Nous demandons que, si nécessaire, des décrets présidentiels soient pris et que des lois soient adoptées par le Congrès pour corriger cette situation intolérable. »

Cette déclaration était signée par la National Association of Evangelicals et soutenue par plusieurs organisations, y compris les Evangelical Fellowship of Mission Agencies et La Société des Missions Étrangères Catholiques d’Amérique, entre autres.

Près de 30 ans se sont écoulés depuis cette audition devant le Sénat américain, et compte tenu des événements significatifs qui se sont déroulés depuis—comme les attentats du 11 septembre—il semble qu’une nouvelle audition sénatoriale soit nécessaire. Tant de choses ont changé, y compris les avancées technologiques qui permettent aujourd’hui des méthodes d’espionnage et de manipulation beaucoup plus sophistiquées.

Ayant moi-même été victime d’une entreprise criminelle transnationale orchestrée depuis Chicago, et désormais victime de surveillance illégale par la communauté du renseignement américain, je crois qu’il est temps de rouvrir le débat sur de telles méthodes. Si nous voulons véritablement que l’état de droit soit respecté et que certaines pratiques du renseignement restent éthiques, ce débat doit être ramené dans la sphère publique. Plusieurs pays devraient participer à cette discussion, en prenant en comptes les évolutions technologiques.

L’Influence des Entreprises dans la Politique Étrangère Américaine:**
« La Rançon : Envahissez Haïti, exhorte Wall Street. Les États-Unis s’exécutent. »**

En repensant à tout cela, cela me rappelle l’excellent article du journaliste français Constant Méheut, entre autres, travaillant pour le New York Times, intitulé « La Rançon : Envahissez Haïti, exhorte Wall Street. Les États-Unis s’exécutent. » Cet article met en lumière les schémas d’intervention américaine et l’influence des entreprises, soulevant des questions importantes sur les dynamiques actuelles entre la communauté du renseignement américain et les entreprises américaines au 21ᵉ siècle.

Interrogations sur les Pratiques du Département de la Justice Américain

Application Sélective de la Loi et Influence des Entreprises

Les États-Unis ont promulgué diverses lois à portée extraterritoriale, mais cela soulève des questions importantes :

  • Le Département de la Justice américain (DOJ) applique-t-il ces lois américaines aussi rigoureusement contre les réseaux criminels américains qu’il le fait contre ceux d’autres pays?
  • Existe-t-il un biais inhérent qui pousse le Département de la Justice américain (DOJ) à cibler principalement les entreprises étrangères afin de garantir que « l’Amérique d’abord » soit respectée ? (Note : « America First », ou « l’Amérique d’abord », est l’un des slogans de Donald Trump)

Dans le contexte actuel de l’économie mondiale, les liens entre les services de renseignement et les intérêts des entreprises peuvent être flous. Il est crucial d’examiner si les entreprises américaines reçoivent un traitement préférentiel en vertu de ces lois américaines à portée extraterritoriale. Le véritable enjeu est de savoir si la justice est rendue impartialement ou si l’application de ces lois est sélectivement destinée à affaiblir les concurrents internationaux tout en protégeant les intérêts économiques des États-Unis d’Amérique.

Parfois, je ne peux m’empêcher de penser que les États-Unis commencent à ressembler à un régime autoritaire, tout comme la Chine. Bien que les États-Unis aient longtemps défendu la démocratie, la liberté et l’état de droit, il y a des signes croissants de contrôle et de surveillance qui font écho aux pratiques d’États autoritaires. L’utilisation de la surveillance de masse, les dérives des services de renseignement américains et les apparentes connivences entre le gouvernement américain et certaines grandes entreprises américaines sont des développements alarmants.

Le pouvoir croissant de la communauté du renseignement américain, surtout lorsqu’il est utilisé de manière à empiéter sur la vie privée personnelle et les droits fondamentaux, ressemble étrangement à l’appareil de surveillance du régime autoritaire chinois. Ce qui est encore plus alarmant, c’est l’influence croissante des entreprises américaines, qui semblent opérer au-dessus des lois, apparemment protégées par les mêmes institutions gouvernementales censées les réguler. Lorsque le Département de la Justice américain semble sélectif dans l’application des lois, semblant favoriser les entités américaines au détriment de leurs concurrents étrangers, cela soulève de graves questions sur l’intégrité des institutions et la réelle exigence de rendre des comptes. Cela ne fait qu’accentuer une réalité troublante : l’absence criante de véritable responsabilité et de transparence. Où est la justice quand certaines entités semblent intouchables ? Ce dysfonctionnement fragilise la confiance dans l’équité du système judiciaire et pose de graves questions quant à la légitimité des autorités en place.

Ces tendances, combinées à l’érosion de la liberté d’expression et à la manipulation de l’information, me font me demander si les États-Unis perdent leur engagement envers les principes démocratiques. À certains égards, il semble que les lignes entre démocratie et autoritarisme deviennent floues, et je crains que le pays que je considérais autrefois comme un phare de liberté ne dérive vers un modèle de gouvernance plus contrôlé et répressif.

La Nécessité d’Agir Contre McDonald’s Corporation et ses Complices

Appel au Démantèlement de cette Entreprise Criminelle

McDonald’s opère comme une organisation criminelle semblable à la mafia. McDonald’s doit être entièrement démantelée. Les torts qu’ils ont causés à la société sont déjà bien trop grands pour être ignorés. Il ne s’agit pas seulement de malbouffe—c’est un réseau criminel profondément enraciné dans différents pays, utilisant son influence pour se livrer à des activités illégales sans jamais être inquiété, échappant ainsi à toute responsabilité et continuant à perpétuer des dommages économiques, sociaux, culturels, sanitaires, et en matière de droits fondamentaux à grande échelle.

Les gens doivent se déconditionner de l’image idéalisée de McDonald’s comme une simple chaîne de restaurants. La réalité est que McDonald’s est une entité criminelle mondiale, motivée par le profit à tout prix, même si cela signifie enfreindre sciemment la loi en se livrant à des escroqueries aggravées par marketing de masse et à des opérations de blanchiment d’argent. Ce ne sont pas les actions d’une entreprise légitime, mais celles d’une organisation moralement corrompue et bien organisée, sans aucune considération pour la société dont elle tire profit.

Le moment est venu pour le grand public de se réveiller et de faire face à la réalité sur McDonald’s. Nous ne pouvons pas permettre à cette entité criminelle de continuer à opérer au-dessus des lois, protégée par sa façade d’entreprise soi-disant éthique et ses campagnes de marketing. Il est temps que les autorités et la communauté internationale prennent des mesures décisives, démantèlent ce réseau criminel et tiennent McDonald’s Corporation et ses complices responsables des dommages qu’ils ont causés.

Appel à l’Action

Enquête et Commission Parlementaire

Je vous exhorte à porter cette affaire au Parlement britannique en sollicitant les comités parlementaires suivants :

  • Intelligence and Security Committee
  • Home Affairs Committee
  • Treasury Committee
  • Justice Select Committee
  • Joint Committee on Human Rights

Je demande à ces comités parlementaires d’initier une enquête approfondie sur mes allégations et de tenir des auditions publiques afin de garantir une transparence totale et de s’assurer que les responsables rendent véritablement des comptes. Plus précisément, je demande qu’ils :

  1. Enquêtent sur les activités de blanchiment d’argent : Examinent l’ampleur du blanchiment d’argent impliquant des entreprises britanniques (note pour la traduction française : comme McDonald’s Europe à Londres), ainsi que leurs dirigeants, et évaluent les conséquences sur la sécurité nationale du pays.
  2. Évaluent la coopération internationale : Identifient tout manquement ou malentendu ayant pu contribuer à l’absence d’action adéquate de la part des autorités britanniques.
  3. Garantir la transparence : Organiser des auditions publiques pour encourager des débats ouverts, préserver la confiance du grand public et s’assurer que les conclusions soient accessibles, à l’exception de celles qui pourraient être tenues confidentielles pour des raisons de sécurité nationale.

Risque Personnel et Préoccupations en Matière de Droits Fondamentaux

Bien que la peine de mort soit théoriquement possible en Chine, je crois qu’elle est moins probable dans notre cas, car cela porterait gravement atteinte à l’image de la Chine. Cependant, le risque de violations graves de nos droits fondamentaux reste élevé, y compris des risques de torture et de traitements inhumains ou dégradants tels que définis à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme, ainsi que de possibles violations liées au droit à un procès équitable et à la protection des droits de la famille.

Cette situation a causé une détresse émotionnelle et psychologique immense. Une action rapide est essentielle pour prévenir de nouveaux dommages. Je suis profondément préoccupé par la sécurité et le bien-être de mes proches ; la menace pour leur vie a créé une atmosphère de peur et d’incertitude pour notre famille.

Importance de cette Affaire pour le Royaume-Uni

Respect des Engagements Internationaux

Bien que je comprenne que votre responsabilité première soit envers votre circonscription, cette affaire touche au cœur des engagements internationaux du Royaume-Uni et de ses obligations en matière de sécurité nationale. En tant que membre du Conseil de l’Europe, le Royaume-Uni s’est engagé à respecter des principes fondamentaux de justice, de transparence et de coopération internationale, notamment dans les affaires impliquant des activités criminelles transfrontalières telles que le blanchiment d’argent.

S’attaquer à cette affaire de grande criminalité financière est dans le meilleur intérêt du Royaume-Uni—non seulement pour servir la justice, mais aussi pour préserver la confiance avec ses partenaires internationaux et protéger la sécurité nationale du pays. Ne pas agir pourrait avoir de graves conséquences pour la réputation du Royaume-Uni et ses relations diplomatiques.

Développements Récents et Efforts de Transparence

Le 5 octobre 2024, je vous ai mise en copie d’un courriel que j’ai envoyé à l’élu français Cédric Villani. Cela a marqué la première fois, à ma connaissance, que des citoyens non américains ont eu accès à une version non caviardée de ma plainte déposée auprès du Bureau de l’Inspecteur Général du Département de la Défense des États-Unis (U.S. Department of Defense Office of the Inspector General - DoD OIG) en décembre 2023. Bien que j’aie initialement envisagé de vous envoyer une version caviardée, j’ai décidé que cette affaire avait suffisamment duré et qu’il était temps que la vérité éclate au grand jour.

En novembre 2022, la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH) m’a accordé l’anonymat pour protéger mon identité. Cependant, en août 2023, j’ai temporairement levé cet anonymat après que des responsables de l’ambassade des États-Unis à Pékin ont refusé de me rencontrer lorsque j’ai cherché à clarifier les déclarations faites par [Position Masquée], identifié comme le Sujet n°1 dans la version caviardée de ma plainte auprès du Bureau de l’Inspecteur Général du Département de la Défense des États-Unis (U.S. Department of Defense Office of the Inspector General - DoD OIG) en décembre 2023 que j’ai soumise à la CourEDH.

Fin 2023, j’ai soumis plusieurs demandes de prises de mesures provisoires (note: article 39 du règlement de la CourEDH) à la CourEDH, y compris une demande pour que la Cour adopte une procédure inquisitoire, plutôt que contradictoire, dans les procédures contre la France afin d’établir les faits et que la vérité soit connue.

Depuis le dépôt de ces nouvelles demandes, je n’ai reçu aucune réponse de la CourEDH, sauf une tentative regrettable et ironique en avril 2024, menée par le propre service informatique de la Cour, de violer ma liberté d’expression—ironiquement l’un des droits mêmes que la Cour est censée protéger—en essayant de fermer mon site web, ECtHRwatch.org, par le biais d’une procédure via la loi américaine du Digital Millennium Copyright Act. J’ai déposé un recours auprès de la société américaine d’hébergement, Amazon AWS, qui a statué en ma faveur, me permettant de garder le site ouvert.

En tant qu’ancienne journaliste pour le Financial Times, je suis sûr que vous pouvez apprécier la gravité—et l’ironie—du fait que la Cour Européenne des Droits de l’Homme ait recours à des lois américaines pour tenter de restreindre le débat public en Europe.

J’ai commencé à soumettre de nouvelles demandes à la CourEDH pour lever les scellés sur les preuves que j’ai soumises à la Cour, les rendant ainsi accessibles au public et permettant aux journalistes de consulter la version non caviardée de ma plainte auprès du Bureau de l’Inspecteur Général du Département de la Défense des États-Unis (U.S. Department of Defense Office of the Inspector General - DoD OIG) que la Cour n’a pas encore reçue, mais que je vais très bientôt transmettre (note: la CourEDH n’a, à l’heure qu’il est, qu’une version caviardée de la plainte). En raison du refus apparent de la Cour d’oser prendre une décision—alors que même une décision négative doit être prise et communiquée si la Cour en décide ainsi—j’ai choisi de publier davantage mes communications sous forme de lettres ouvertes. Bien que je m’efforce de caviarder les informations sensibles, l’absence de réponses formelles par la CourEDH me contraint à reconnaître publiquement les composantes de sécurité nationale de cette affaire.

Absence de Réponse des Autorités

Je crains que l’on m’ait fait prendre connaissance des activités du renseignement américain dans le cadre d’une tentative pour protéger McDonald’s Corporation, ce qui pourrait être une forme de chantage. Selon la façon dont la situation évolue, je n’aurai peut-être pas d’autre choix que de publier toutes les informations sans caviardage, y compris cette lettre ouverte.

Dans cette communication initiale, je m’adresse uniquement à vous. Je prévois de la transmettre à divers responsables, journalistes, dirigeants de McDonald’s et autres si nécessaire, y compris les dirigeants d’institutions financières telles que le CEO de Neuberger Berman, George Walker, et le CEO de Norges Bank Investment Management, Nicolai Tangen. Une liste complète des destinataires et les raisons de leur inclusion pourraient être fournie ultérieurement.

Mon raisonnement est simple : cette approche facilitera le travail des journalistes qui seront également mis en copie de ces messages, leur permettant d’enquêter sans avoir à protéger mon identité. Par exemple, en incluant McDonald’s Corporation dans certaines correspondances, les journalistes pourront contacter directement l’entreprise pour commenter mes allégations, rendant ainsi plus difficile pour elle de prétendre à un déni plausible à l’avenir.

Il en va de même pour les responsables de divers pays. Une fois que j’aurai transmis ce courriel à un large éventail de destinataires, rien n’empêchera un journaliste de contacter, par exemple, le bureau d’un sénateur américain pour obtenir un commentaire. Ou encore l’élu français et lauréat de la médaille Fields, Cédric Villani, que j’ai contacté en 2019 pour attirer l’attention sur des crimes d’une gravité exceptionnelle liés à cette affaire. Ces crimes dépassent les délits, voire crimes, commis par McDonald’s Corporation et ses complices ; dans le cadre de cette affaire, il y a également eu de très nombreux faux et usages de faux en écriture publique lors de procédures judiciaires visant McDonald’s. Au lieu de m’aider, alors que je suppliais Cédric Villani publiquement, son directeur de communication, Philippe Mouricou, m’a adressé des menaces—un fait que Cédric Villani ne peut pas ignorer.

Je vous remercie pour le temps que vous m’avez accordé et pour l’attention que vous porterez à ma demande. J’attends avec impatience votre réponse.

Je prévois de faire un suivi de cette correspondance dans un délai de deux semaines si je ne reçois pas de réponse.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

Vincent B. Le Corre
Pékin, Chine
13 octobre 2024

Ci-dessous, l’email original adressé à Mme Yuan Yang (en anglais) le 13 octobre 2024 :

https://www.ecthrwatch.org/timeline/open-letter-to-british-mp-yuan-yang-2024-10-13/

Click on this link to visualize the original email: 2024-10-17_1532_0800_Open-Letter-to-French-Officials_Redacted.pdf

Attached files :

Click on this link to visualize the original document: 2020-02-25_2006_0800_reply_from_yuan_yang_Redacted.pdf Click on this link to visualize the original document: DOD_OIG_WebForm2_Redacted_for_online_publication.pdf Click on this link to visualize the original document: 2023-12-13-DOD-IG-HOTLINE_REDACTED_for_online_publication.pdf

To gain a clearer understanding of the sequence of events in this case, I invite you to view a detailed timeline at the following link:
https://www.ECTHRwatch.org/timeline/mcdonalds/
This timeline provides a comprehensive overview of the key milestones and developments.

Avatar

Vincent B. Le Corre

I am the key witness and whistleblower in the major criminal RICO case targeting McDonald’s Corporation and their accomplices for fraud, money laundering, and corruption of foreign officials and magistrates. Initially granted anonymity by the European Court of Human Rights (Rules 33 and 47 of the Rules of Court), I made the decision in August 2023 to temporarily go public with my identity. This decision, driven by concerns for my own safety and that of my loved ones, was taken despite the potential risks, hoping it will be temporary only and that I can return to anonymity soon.